La ministre de la Santé annonce une interdiction de fumer sur les plages, dans les parcs, jardins publics, équipements sportifs, abris de bus et aux abords des écoles à partir du 1ᵉʳ juillet 2025. « Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », justifie-t-elle. Concernant le vapotage, la ministre prévoit de réduire le taux de nicotine et le nombre d’arômes, avec des mesures applicables d’ici la fin du premier semestre 2026.
Les contrevenants s’exposent à une amende de 135 euros. Le périmètre exact autour des écoles sera défini dans un décret, en collaboration avec le Conseil d’État et les élus. Les collèges et lycées sont également concernés pour éviter que les élèves ne fument devant leur établissement. Les terrasses de cafés restent exclues de l’interdiction.
Rappelons que le tabac tue 75.000 personnes par an en France et représente un coût annuel de 150 milliards d’euros pour la Sécurité sociale. L’objectif est de faire émerger une génération sans tabac plutôt que de moraliser les fumeurs actuels.
Depuis quinze ans, 1.600 communes ont déjà mis en place des espaces sans tabac. Un sondage indique que 62 % des Français sont favorables à une extension des interdictions.
Enfin, malgré la hausse des prix du tabac ces dernières années, aucune nouvelle augmentation de taxes n’est prévue pour le moment.
Pascal Lemontel
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